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Corrigendum N°1 Du Marche N° 014/2023/SI/AOO/Tb/Uagcp_ Recrutement D’un Cabinet Pour La Mise A Jour Du Manuel De Procédures De L’UAGCP

CORRIGENDUM N°1 DU MARCHE N° 014/2023/SI/AOO/TB/UAGCP_ RECRUTEMENT D’UN CABINET POUR LA MISE A JOUR DU MANUEL DE PROCEDURES DE L’UAGCP

L’autorité contractante (UAGCP) informe l’opinion publique des modifications relatives au présent marché comme suit :

  1. Avis de demande de proposition et dernier paragraphe (Date de dépôt des offres) :

Lire :       

Les propositions établies en langue française en deux exemplaires dont un (1) original et une (1) copie doivent être déposées au Service de Passation des Marchés de l’UAGCP sis au 3e étage de l’immeuble Palm Résidence Camayenne, corniche nord de Dixinn, à côté de la clinique Ambroise Paré, au plus tard le Mardi 08/08/2023 à 12H00, heure locale

Au lieu de :

Les propositions établies en langue française en deux exemplaires dont un (1) original et une (1) copie doivent être déposées au Service de Passation des Marchés de l’UAGCP sis au 3e étage de l’immeuble Palm Résidence Camayenne, corniche nord de Dixinn, à côté de la clinique Ambroise Paré, au plus tard le Mardi 25/07/2023 à 12H00, heure locale

  1. Avis de demande de proposition et Paragraphe 7 Caution de soumission) :

Lire :       

Pas de caution de soumission.

Au lieu de :

Chaque offre doit être accompagnée d’une garantie de soumission, d’un montant égal à Un Million (1.000.000) GNF, issue d’une banque (et non d’une compagnie d’assurance) agréée par la BCRG, libellée suivant le formulaire du DAO.

NB : les chèques certifiés ne seront pas acceptés.

Tous les autres termes et conditions de l’avis de manifestation d’intérêt demeurent inchangés. La présente modification fait partie intégrante de l’avis de manifestation d’intérêt Charges. 

  1. Avis de demande de proposition et Paragraphe 9 point e) références du Cabinet

Lire :

Les références du cabinet, en termes de prestations antérieures analogues au cours des cinq (5) dernières années, appuyées d’au moins trois (3) attestations de bonne exécution ou autres preuves d’expériences délivrées par les organismes bénéficiaires de ses services ;

Au lieu de :

Les références du cabinet, en termes de prestations antérieures analogues au cours des cinq (5) dernières années, appuyées d’au moins deux (2) attestations de bonne exécution ou autres preuves d’expériences délivrées par les organismes bénéficiaires de ses services ;

Fait à CONAKRY, le 11 JUILLET 2023

Pour l’UAGCP

Dr Timothé GUILAVOGUI

Le Coordonnateur

UAGCP – Recrutement d’un Ingenieur Genie Civil Assistant Technique National

AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET N°015/2023/SI/AOI/FM/UAGCP

TITRE : RECRUTEMENT D’UN INGENIEUR GENIE CIVIL ASSISTANT TECHNIQUE NATIONAL POUR APPUYER L’UNITE D’APPUI A LA GESTION ET A LA COORDINATION DES PROGRAMMES (UAGCP) DU MINISTERE DE LA SANTE DANS LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET DE CONTRUCTION DE L’ENTREPÖT PREFABRIQUE DE LA PHAMARCHIE CENTRALE DE GUINEE A COYAH.

FINANCEMENT : Fonds Mondial

La République de Guinée reçoit de la part de plusieurs de ses partenaires des subventions qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le paludisme et le renforcement du système de santé. Le renforcement de la chaine d’approvisionnement est une composante importante de cet appui. En plus de l’Etat guinéen, plusieurs bailleurs apportent des assistances techniques et financières à la Pharmacie Centrale de la Guinée (PCG). Cependant, l’institution reste confrontée à des difficultés dont notamment celles liées au manque d’espace et à la vétusté des infrastructures ainsi que le manque d’équipements dans les dépôts. L’incendie de la nuit du 16 au 17 juin 2017, qui a détruit et rendu inutilisable certains magasins, a réduit davantage l’espace de stockage de la PCG.

Au regard des difficultés ci-dessus, la PCG ne peut faire face aux besoins actuels pour répondre aux normes de bonnes pratiques de stockage et de distribution édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

A cet effet, la disponibilité d’espace suffisant et adéquat pour le stockage des produits médicaux est devenue l’une des priorités du Ministère de la santé ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Pour atteindre cet objectif, la Pharmacie Centrale de Guinée a bénéficié d’un domaine d’environ 8 500 m2 de la part du Patrimoine Bâti Public de la République de Guinée. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale, il a été initié le Projet de Construction d’un Nouvel Entrepôt de la PCG sur ce site, selon le concept « WAREHOUSE IN THE BOX (WIB) ».

Le Ministère de la Santé sous la médiation de l’OMS, a sollicité la participation de ses différents partenaires au financement de ce projet. Cette requête de financement a réuni l’ensemble des partenaires de la santé qui se sont favorablement prononcés sur les différentes composantes du projet sur lesquels ils se sont engagés.

C’est dans cette perspective qu’un appel d’offres pour les travaux de construction de cet entrepôt a été lancé et un entrepreneur identifié au terme de la procédure de passation des marchés. Aussi, avec l’appui du Fonds Mondial, un cabinet en charge de suivi et contrôle desdits travaux a été recruté.

Pour renforcer les mesures de contrôle de mise en œuvre de ce projet et s’assurer d’un suivi efficace de paiements des acomptes-travaux, il est envisagé de recruter un consultant individuel « chef de projet » pour appuyer l’UAGP dans l’analyse et interprétation des attachements produits par l’entreprise et validés par le Bureau de contrôle d’une part, et appuyer les services financiers dans le suivi des paiements par la mise en place des documents de base pour la vérification des décomptes mensuels des travaux.

La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à tous les consultants individuels de qualification et expertise suffisantes exigées par type de consultance.

Le profil des Consultants doit obligatoirement remplir les critères ci-après :

  • Avoir un diplôme d’Ingénieur BTP (Bac+5)
  • Avoir une expérience générale d’au moins 10 ans dans le contrôle et la surveillance des travaux,
  • Avoir une expérience spécifique d’au moins 08 ans au titre de superviseur dans un projet de construction de grande envergure (construction des immeubles R+5 minimum ou des grandes constructions métalliques)
  • Avoir réalisé au moins deux (2) missions de contrôle et surveillance des travaux de construction de grande envergure (construction des immeubles R+5 minimum ou des grandes constructions métalliques) ;
  • Avoir une bonne connaissance dans la conduite ou l’administration des chantiers ;
  • Avoir une bonne maitrise des logiciels et de base liée à l’utilisation de l’informatique (Excel, Word) ;
  • Être capable de travailler d’une manière autonome ;
  • Être capable de rédiger des rapports d’activités

Les candidats intéressés peuvent obtenir les termes de références sur demande envoyée à l’adresse électronique suivant :  tenders.uagcp@gmail.com avec précision du numéro du marché N°015/2023/SI/AOI/FM/UAGCP.

Il est demandé aux candidats de fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services décrits, dans leurs dossiers de manifestation d’intérêt préparés et présentés séparément comme suit :

  1. Proposition technique : comprenant la lettre de motivation, l’approche méthodologique détaillée, le CV bien détaillé et actualisé décrivant au mieux l’expertise du consultant avec les copies des diplômes et certificats professionnels, ainsi que les références similaires avec attestations de service rendus, satisfecit et/ou recommandations.

Les propositions établies en langue française en deux exemplaires dont un (1) original et une (1) copie doivent être déposées auprès du Service de Passation des marchés de l’UAGCP sis au 3ème étage de l’immeuble Palm Résidence Camayenne, corniche nord de Dixinn, à côté de la clinique Ambroise Paré, au plus tard le Jeudi 03/08/2023 à 11H00 précises, heure locale.

Pour toutes informations complémentaires, veuillez adresser un courriel à l’adresse : tenders.uagcp@gmail.com du lundi au vendredi de 9h à 17h.

 Fait à Conakry, le 12/07/2023

Pour l’Autorité contractante,

Dr Timothée GUILAVOGUI

PRECOP – Avis de recrutement d’un cabinet pour la réalisation de quatre sessions de formations au compte des 3 AE

MINISTERE DE COMMERCE, DE L’INDUSTRIE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

PROJET DE RENFORCEMENT DE LA COMPETITIVITE DES MICRO, PME ET ACCES AU FINANCEMENT EN GUINEE (PRECOP)

…………………………………………….

AVIS DE RECRUTEMENT D’UN CABINET POUR LA REALISATION DE QUATRE SESSIONS DE FORMATIONS AU COMPTE DES 3 AE.

Financement : Banque Mondiale (IDA) : Crédit N° 6469-GN – Don N° D507-GN

Date de début : 17 juillet 3023                                                                                              Date limite : 07 Août 2023                                                                                             

Contexte :

Le Gouvernement guinéen s’est engagé à intensifier ses efforts pour créer les conditions nécessaires à l’émergence d’un secteur privé national adossé à un tissu de Petites et Moyennes Entreprises compétitives capables de générer des emplois valorisants, créer de la richesse et de l’innovation dans les secteurs d’activités et chaines de valeurs prioritaires fixées dans le Plan National de Développement Économique et Social (PNDES). Cette priorité du gouvernement correspond aux constats établis dans le cadre du Diagnostique Systématique Pays du Groupe de la Banque Mondiale, qui oriente les interventions de l’institution au sein du Cadre de Stratégie Pays.

Ainsi le Gouvernement de la République de Guinée a obtenu un financement de 30 millions de dollar $ de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre du Projet de Renforcement de la Compétitivité des MPME et Accès au financement en Guinée (PRECOP) et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce fonds pour effectuer les paiements au titre du contrat de service d’un Cabinet pour la réalisation de quatre sessions de formation au compte des 3AE.

PRESENTATION DU PRECOP

Le Projet de Renforcement de la Compétitivité des MPME et Accès au financement (PRECOP) est une opération du Groupe de la Banque mondiale dans le développement des Petites et Moyennes Entreprises (MPME) en Guinée. Il fait suite au projet PAPME (Projet d’Appui au Financement des Micro Petites et Moyennes Entreprises – MPME) qui s’est clôture en Décembre 2017. L’objectif du nouveau projet PRECOP est de « soutenir le développement, la croissance, et l’accès aux financements des Micro, Petites et Moyennes Entreprises-MPME ».

Le projet se concentrera sur Conakry sur une période de 5 ans. La réalisation de l’objectif de développement du projet s’articule autour de quatre (4) composantes :

Composante 1 : Appui à l’entreprenariat et au développement des MPME

Composante 2 : Appui au renforcement de l’infrastructure financière

Composante 3 : Mettre en place des services financiers adaptés aux MPME

Composante 4 : Gestion et suivi de projet

C’est dans ce cadre que le Projet de Renforcement de la Compétitivité des MPME et Accès au financement (PRECOP) lance le recrutement d’un cabinet pour la réalisation de quatre sessions de formation au compte de l’Agence Autonome d’Assistance aux Entreprises (3AE)

Objectif de la mission

L’objectif général de la consultation est de renforcer les capacités des MPME ciblées par la formation en gestion et en entreprenariat.

L’objectif principal est de pouvoir rehausser le niveau de compétence, d’aptitudes et d’habiletés de ces MPME afin qu’elle se rendre à un niveau plus appréciable en matière de gestion et en entreprenariat.

2.     Descriptions des taches

En étroite collaboration avec les 3AE et sous la supervision de l’Unité de Coordination du Projet PRECOP, le cabinet sera en charge d’exécuter les activités suivantes :

  1. Formation : Le cabinet aura la charge de concevoir et déployer des modules de formation dont le contenu devra couvrir les aspects suivants :

a.1. Pour le staff des 3AE :

Cette formation a pour objectif spécifique le renforcement des capacités des cadres sur les concepts et les outils de gestion en entrepreneuriat et éducation financière, en andragogie et en technique de suivi et d’encadrement des bénéficiaires du programme (artisanes, agri business et autres acteurs).

a.2 : Formation des artisanes, des agri-preneurs, aviculture, commerçants

L’objectif spécifique de la formation pour ce public cible est la maitrise des outils de gestion pour la tenue de la comptabilité et des activités, la gestion des relations commerciales et la gestion financière des revenus issus des activités. Les modules feront l’objet de validation et seront déployés à travers une série d’atelier de formation du personnel ciblé avec des cas pratiques et matériel pédagogique adapté en matière de gestion d’entreprises et éducation financière.

Les modules devraient être couverts sur une durée maximale de 30 jours (pour une journée de 7h).

Il est à préciser que les kits des participants, la réservation des salles pour la formation à valider par l’équipe du PRECOP et la restauration (2 pause-café et un déjeuner par jour pour chaque atelier) sont à la charge du cabinet.

  1. Accompagnement

L’accompagnement consistera en un suivi rapproché des MPME ayant participées aux ateliers de formation. Il consistera en un transfert progressif des connaissances et compétences acquises lors des ateliers. La durée de cet accompagnement est de 12 jours. Le cabinet proposera un planning détaillé du processus de coaching et du mentorat des bénéficiaires des différents modules de formation. Ce planning prendra en compte le staff des 3AE et les autres structures bénéficiaires du programme.

  1. Résultats attendus
  • Formation de deux groupes de 20 femmes et un groupe de 10 jeunes évoluant dans les secteurs de :

 L’agri business (transformation de produits alimentaires)

 Le textile/artisanat/sculpture

 L’énergie renouvelable

 (40 femmes au total), (02 sessions)

  • Formation d’un groupe de 10 jeunes dans le secteur de l’énergie renouvelable, du commerce, agriculteur, aviculture (10 personnes), (01 session)
  • Formation dix jeunes entrepreneurs dynamiques  en techniques de Mentorat (01 session). Le mentorat concerna les 10 jeunes formés.

A.    Livrables

  • Fournir les modules de formation couvrant les thématiques indiquées incluant le plan de séance, le matériel pédagogique et didactique ;
  • Fournir un rapport de restitution des ateliers de formation (liste de présence, déroulement, évaluation de l’atelier par les participants, etc.) ;
  • Fournir des rapports périodiques sur les résultats obtenus lors du déroulement de l’accompagnement, du coaching et Mentorat des MPME et des jeunes ;
  • Fournir un rapport global de mission incluant les résultats atteints, les difficultés rencontrées, les contraintes et les recommandations pour les futures missions.
  • Tous les livrables seront soumis en langue française à l’Unité de Coordination du PRECOP pour approbation après validation des 3AE.

B.     CALENDRIER ET ESTIMATION DES EFFORS DE TRAVAIL

Phase Jours d’efforts
Formation
Conception du module incluant le matériel pédagogique 10
Edition kit de formation des participants et matériel didactique 3
Atelier de formation 24
Rapport de restitution des ateliers de formation (liste de présence, déroulement, évaluation de l’atelier par les participants, etc.) 3
Accompagnement
Accompagnement pratique, coaching et Mentorat 15
2. Clôture
Rapport final 5
Total 60 jours

Contributions spécifiques provenant des 3ae :

3AE fournira au cabinet les éléments suivants :

  • Liste et contacts des PME et les jeunes entrepreneurs dynamiques sélectionnés pour participer au programme ;
  • Les exigences de sécurité et d’hygiène relatives aux lieux de formation
  1. EXPERTISE RECHERCHÉE & PROFIL DU CANDIDAT

Le cabinet-conseil doit avoir réalisé aux moins une mission similaire au cours des 3 dernières années. A titre indicatif, il doit disposer d’experts avec les compétences suivantes ou équivalentes :

  • Spécialiste en gestion d’entreprise et management (bac+ 5), ou tout autre diplôme connexe avec 10 ans d’expérience professionnelle dont au moins 5 ans dans les domaines de gestion des projets et/ou d’appui au développement des PME ;
  • au moins 7 ans d’expérience dans l’élaboration et l’exécution des programmes de formation pour les entrepreneurs et PME.

Le Cabinet doit disposer également des aptitudes suivantes :

  • une bonne connaissance de l’environnement des affaires et le marché des PME en Guinée ;
  • une bonne maitrise de l’environnement guinéen en matière de formation et de renforcement de capacité des PME;
  • Faire preuve d’intégrité en adoptant les normes d’éthique et de déontologie ;
  • excellentes capacités de communication et rédactionnelles et un bon esprit de synthèse ;
  • une bonne maitrise du français (obligatoire) et de l’anglais (optionnel);
  • capacité avérée à planifier, organiser et mettre en œuvre efficacement des activités liées à une stratégie de formation et de suivi et évaluation ;
  • capacité à travailler en autonomie, rendre compte et à résister aux charges de travail importantes ;
  • capacité de conception d’outils de suivi (tableaux de bords, etc…);
  • bonne connaissance des outils informatiques (Word, Excel, Powerpoint, Outlook).

Expériences et Compétences :

  • Expérience en rédaction d’étude d’impact ;
  • Capacité à travailler sous pression et à respecter les délais ;
  • Excellente capacité de rédaction en français ;
  • Excellente capacité d’analyse et de synthèse ;
  • Une connaissance du contexte du contenu local guinéen ;
  • Excellentes capacités relationnelles avec divers interlocuteurs

METHODE DE SELECTION

Le cabinet sera sélectionné suivant la méthode de Qualification des consultants (QC) conformément aux procédures en vigueur définies dans le Règlement de Passation des Marchés de la Banque Mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI), édition Novembre 2020.

 DOSSIERS DE CANDIDATURE ET DEPOT DES PLIS :

Les manifestations d’intérêt écrites doivent être adressé à Monsieur le Coordonnateur du PRECOP sous pli fermé au plus tard le 07 Août 2023 à l’adresse mentionné ci-dessous et aux heures suivantes : Projet de Renforcement de la Compétitivité des PME et Accès au financement (PRECOP) – Conakry   sise à Petit Simbayah dans l’enceinte de la Direction Nationale des PME, Commune de Ratoma-Conakry. Contact : +224 622 181 938 du lundi au jeudi de 9 heures à 16 heures 30 minutes TU, le vendredi de 9 heures à 13 heures 00 mn TU.

Avec uniquement la mention : Réalisation des quatre sessions de formation au compte des 3AE.

Cheick Santigui CAMARA

ANAFIC – Recrutement d’un (e) Spécialiste en genre avec une expertise en violences basées sur le genre et EAS/HS

Projet d’Appui à Gouvernance Locales Phase II (PAGLII).

Financement Banque mondiale-IDA N°7274-GN

******************************

APPEL A MANIFESTATION D’INTERET

RECRUTEMENT D’UN (E) SPECIALISTE EN GENRE AVEC UNE EXPERTISE EN VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE ET EAS/HS

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  1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

Le PAGL II s’appuie sur les réalisations du PAGL en soutenant l’intégration des fonds de développement local sous la gestion et la supervision de l’ANAFIC, et en renforçant la capacité des institutions nationales et locales à mobiliser et gérer ces ressources de manière efficace, responsable et en mettant davantage l’accent sur la qualité des résultats, y compris (a) une hiérarchisation adéquate des mesures d’adaptation au climat dans la sélection des infrastructures et des services communautaires financés par le FNDL/FODEL et (b) un rôle de premier plan pour les citoyens, en particulier les femmes, les jeunes et les plus vulnérables, dans les décisions relatives aux investissements. Pour atteindre ces objectifs, le projet utilise une combinaison d’assistance technique (AT) et d’incitations (Conditions Basées sur la Performance – CBP) pour – améliorer l’accès aux services de base, accroître la résilience des communautés face au changement climatique et contribuer à une plus grande cohésion sociale en Guinée en favorisant l’engagement citoyen et l’inclusion sociale dans la gouvernance locale.

Le PAGL2 interviendra dans des domaines spécifiques pour soutenir une gestion plus efficace des fonds de développement local et optimiser leur contribution à l’amélioration de la gouvernance locale, au renforcement de la cohésion sociale et au soutien de l’adaptation au changement climatique. Il appuiera des améliorations dans la gestion de ces fonds au niveau national, en vue d’améliorer la prévisibilité des transferts aux collectivités locales. Il soutiendra également, une consolidation harmonieuse des fonds de développement local sous la supervision de l’ANAFIC, en mettant l’accent sur le FNDL et le FODEL, et renforcera la capacité des collectivités locales à mobiliser et à gérer ces ressources plus efficacement et en mettant davantage l’accent sur la qualité des résultats. Le projet soutiendra l’intégration de la résilience climatique dans les processus locaux de planification participative du développement. Enfin, le projet complétera et élargira les investissements du PAGL dans l’engagement citoyens, l’inclusion sociale des femmes et des jeunes et leur responsabilisation.

Les profondes mutations intervenues en Guinée, depuis 2021 ont redistribué les cartes de la gouvernance locale, faisant de l’ANAFIC, l’instrument unique de financement de la politique de décentralisation à travers la mutualisation et l’opérationnalisation de 3 fonds : le Fonds de Développement Economique Local (FODEL), le Fonds National de Développement Local (FNDL) et le Fonds de Développement des Communes de Conakry (FODECON). Ce changement, consacre ainsi la politique de décentralisation comme une option stratégique d’opérer au cours de cette Transition, des changements qualitatifs en matière de gestion financière des rares ressources disponibles et de consolider la participation des citoyens dans la conduite des affaires locales.

L’ANAFIC dans sa nouvelle configuration, conformément au Décret D/2023/0031/PRG/CNRD/SGG du 24 Janvier 2023 est désormais l’unique outil du gouvernement pour asseoir une meilleure mobilisation des ressources internes et externes, améliorer  l’efficacité des opérations de transfert de fonds aux Collectivités Locales (CL) et mieux qualifier le processus de renforcement des capacités des ressources humaines de celles-ci  et renforcer  la  maitrise d’ouvrage du développement local décentralisé et participatif.

  1. OBJECTIF DU PROJET

Améliorer les capacités nationales et locales pour une prestation de services efficiente et redevable aux communautés, un engagement citoyen inclusif et un développement local résilient au changement climatique.

Pour atteindre ces objectifs, le projet finance des activités d’assistance technique et de renforcement des capacités ; en outre, il incite à l’obtention de résultats en recourant à des conditions basées sur la performance. Bien que le projet ne finance pas directement les infrastructures et les services (il n’ajoute pas de fonds au FNDL ou au FODEL), il utilise stratégiquement l’Assistance Technique et les Conditions Basées sur la Performance (CBP) pour tirer parti du FNDL et du FODEL, les principales sources de financement du développement local en Guinée pour améliorer l’accès aux services à la communauté, soutenir l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, et promouvoir l’engagement citoyen et l’inclusion sociale. Le PAGL2 sera exécuté à travers cinq (5) composantes :

Composante 1 : Appui aux capacités locales et nationales pour une gestion efficiente et redevable des fonds de développement local.

La composante 1 du PAGL2 appuiera l’ANAFIC pour évaluer et développer sa capacité à absorber la gestion du FODEL et du FODECCON Les activités de cette composante soutiendront également les objectifs du projet liés à la résilience climatique. En effet, cette composante appuie l’harmonisation des orientations relatives à la gestion de l’ensemble des fonds de développement local, notamment l’intégration systématique dans la planification du développement des étapes et instruments destinés à assurer la priorisation des mesures d’atténuation et d’adaptation climatique dans les investissements de développement local. Elle soutiendra le renforcement des capacités de l’ANAFIC, mais aussi des collectivités locales, des partenaires de la société civile et des communautés, à cet effet, ainsi que l’inclusion de la résilience climatique dans le curriculum des centres régionaux d’administration. En fin, la composante 1 soutiendra un transfert et une utilisation plus efficiente et redevable des ressources fiscales décentralisées, ainsi que la capacité des collectivités à mobiliser des ressources internes

Composante 2 : Amélioration des capacités nationales et locales pour un développement local résilient sur le plan climatique.

Cette composante permettra non seulement d’améliorer les capacités à prioriser et intégrer l’atténuation et l’adaptation au changement climatique dans la planification du développement local, mais aussi, de suivre l’atténuation et l’adaptation au changement climatique dans le développement local, grâce à des investissements locaux tenant compte de l’inclusion sociale et du genre.

Composante 3 : Renforcement des mécanismes d’engagement citoyen inclusifs pour la gouvernance locale.

Le projet vise à améliorer la contribution des fonds de développement local à la cohésion sociale et à la confiance dans les institutions en Guinée en renforçant l’engagement citoyen dans la gouvernance locale et la prise en compte renforcée de la voix des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans les décisions liées au développement local. La composante 3 renforcera la capacite des femmes, des jeunes et autres groupes vulnérables pour assumer un rôle dirigeant dans le développement local. Elle soutiendra la prévention et la réponse aux conflits locaux, dont les conflits liés aux impacts du changement climatique, en élargissant et en renforçant le système d’alerte précoce et de réponse établie par le PAGL dans 169 communes. La composante renforcera l’engagement des citoyens et la responsabilité sociale en soutenant les partenariats entre les CL et les ONG/OCB pour le suivi citoyen de la prestation des services locaux.

Dans le but d’améliorer l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables, des cibles incitatives ont été prévues :

– 80 % des CL sont formées sur l’inclusion des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans la planification du développement.

Aussi, afin d’améliorer la prise en compte des préoccupations issues de la Budgétisation Participative dans les investissements, il est prévu d’atteindre la cible suivante :

– 80 % des CL sont formées sur les outils actualisés d’engagement citoyen du guide harmonisé de planification du développement local.

Enfin, une des priorités du projet est de renforcer la capacité des CL à s’engager de manière adéquate avec les femmes et les jeunes, à répondre à leurs besoins et à accroître leur participation à la planification du développement local.  Cela sous-tend un renforcement de capacités du personnel des CL, des partenaires ADL/AC, des ONG/OC et des membres des conseils communaux sur le genre et l’inclusion des jeunes, tout en favorisant la parité dans ce recrutement car un des indicateurs liés à l’ODP est : « la proportion de postes de femmes ADL ou Animatrices Communautaires » (Pourcentage), ce qui démontre l’importance mise sur la représentation des femmes et jeunes dans les effectifs techniques appuyant les communes.

Composante 4 : Coordination et gestion du projet

Le projet sera géré par une Unité d’exécution de Projet (UEP), intégrée à l’ANAFIC. L’ANAFIC préparera ses plans de travail et budgets annuels, de manière à permettre le suivi distinct des dépenses financées par l’IDA via les projets PAGL et PAGL2). L’ANAFIC développera également un cadre de suivi et d’évaluation spécifique pour son activité annuelle, en s’appuyant sur l’expérience et les outils créés par le PACV3 et le PAGL en cours. Cette composante soutiendra également la stratégie de communication et le plan d’action aux fins suivantes : (i) assurer l’accès à l’information sur les activités de l’ANAFIC et la mise en œuvre du FNDL ; et (ii) capitaliser et diffuser les connaissances et les enseignements tirés des activités financées par le PAGL, en particulier en ce qui concerne les approches participatives, la dimension de genre et d’inclusion sociale et la prévention/résolution des conflits. Pour mener à bien ces activités, un poste pour (a) l’engagement citoyen et (b) la résilience climatique sera créée au sein de l’ANAFIC. Un financement sera fourni pour embaucher une assistance technique qui se chargera de : 1) l’évaluation des capacités de l’ANAFIC et de chacun des fonds en termes de gestion des risques E&S ; 2) la proposition d’un schéma pour un Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) solide qui comprend les besoins administratifs et techniques et le budget requis pour le rendre opérationnel ; 3) un plan de formation pour les parties prenantes concernées au niveau national et local, y compris les ministères de tutelle, les ONG et l’ANAFIC elle-même. Le SGES sera utilisé comme un outil pour évaluer les risques environnementaux et sociaux associés aux investissements locaux sélectionnés et garantira que des mesures d’atténuation adéquates sont identifiées et mises en œuvre. En tant que tel, le SGES soutiendra la résilience et l’adaptation au climat en veillant à ce que les investissements locaux préservent et protègent les ressources naturelles, soient durables et soient conçus conformément aux meilleures pratiques. Des ressources seront fournies pour les consultants, les déplacements, la consultation communautaire et la communication.

Composante 5 : Composante d’intervention d’urgence (CERC)

Cette composante à budget zéro établit un fonds de réserve d’urgence qui pourrait être déclenché en cas de catastrophe naturelle ou de pandémie par la déclaration officielle d’une urgence nationale, ou à la demande formelle du Gouvernement. Dans un tel cas, des fonds provenant de la catégorie de dépenses non allouées ou d’autres composantes du projet pourraient être réaffectés au financement des dépenses d’intervention d’urgence pour répondre aux besoins d’urgence. Afin d’assurer la bonne mise en œuvre de cette composante, l’Emprunteur prépare et fournit à l’IDA un manuel des opérations qui décrit en détail les modalités de mise en œuvre du MRI et qui est satisfaisant pour l’IDA

  • CONTEXTE NATIONAL SUR LES VBG

En Guinée, la prise en compte des préoccupations des femmes, leur représentativité dans les sphères de décision demeurent un défi majeur pour les décideurs et les acteurs locaux.

Prenant en compte la situation spécifique des femmes, le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté 2 (DSRP2) a accordé une place spéciale à la problématique « genre et équité », et vise en particulier à favoriser la participation des femmes à la vie politique et aux instances de prise de décision en vue de corriger les inégalités entre les hommes et les femmes.

En phase avec cet idéal, le pays a signé et ratifié l’ensemble des conventions internationales relatives aux droits de la femme et à l’égalité entre les sexes, notamment la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard des Femmes (CEDEF) et a adhéré au Programme d’Action de Beijing, au protocole additionnel relatif aux droits de la femme en Afrique, adopté par la conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine à Maputo en 2003. C’est dans ce cadre que d’importants efforts ont été déployés dans la mise en œuvre de plusieurs stratégies destinées à promouvoir la situation juridique, sociale, économique et politique de la femme pour réduire les disparités. Il s’ensuit que le pays a réalisé de grands pas vers l’égalité des sexes. Toutefois, l’analyse genre des politiques et des stratégies mises en œuvre permet de mettre l’accent sur les écarts des inégalités du genre en Guinée.

Au plan juridique, la Guinée dispose d’un arsenal qui affirme et garantit l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. C’est le cas de la Loi fondamentale, le code pénal, le code civil, le code du travail, le code de la sécurité sociale, le code foncier et domanial, le code de l’enfant et différentes ordonnances qui complètent ces différents textes. Nonobstant l’existence d’un cadre juridique international, régional et national en faveur des femmes consacré par les principaux instruments juridiques que sont la Convention sur l’élimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard de la Femme (CEDEF), la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et son protocole additionnel, il est à remarquer que cet atout n’a cependant pas permis à ce jour d’éradiquer les inégalités et disparités homme/femme à cause de la mauvaise application de ces textes ainsi que de vides juridiques dans certains secteurs.

Par ailleurs, l’analphabétisme, l’ignorance de la loi, de même que des raisons d’ordres sociologiques et économiques limitent considérablement l’accès des femmes aux sphères de décisions.

Selon la Politique Nationale Genre (PNG) de 2011, Il est à préciser que la juxtaposition entre les trois facteurs (persistance des pesanteurs socioculturelles, la mauvaise interprétation de certaines préceptes religieux et le droit positif) limite les femmes dans la jouissance de leurs droits et dans l’accès à des sphères de décision. Toutes ces pratiques constituent des obstacles majeurs à leur pleine participation à la vie de la société.

En plus, ces barrières ne sont pas considérées par la communauté comme des faits répréhensibles par la Loi.

Dans le domaine politique et gouvernance, les efforts entrepris à différents niveaux n’assurent pas encore de manière significative la participation féminine au débat public. Bien qu’on dénote une capacité de mobilisation sociale active des femmes aux différentes élections, elles demeurent marginalisées quant à l’accès aux postes de responsabilités politiques et administratives.

Les pratiques sociales traditionnelles font que les femmes occupent souvent des postes subalternes dans la sphère publique. Aussi, on observe dans l’administration publique, tant au niveau central que déconcentré, une faible représentation des femmes voire une absence à certains postes de décision.

Dans les structures décentralisées (conseils communaux, ou de district) dont le fonctionnement est surtout basé sur les pratiques traditionnelles de pouvoir, la présence des femmes est très faible en leur sein.

Les raisons évoquées selon la PNG restent sensiblement inchangées aujourd’hui :

  • En matière d’accès au travail et à l’emploi, les femmes se trouvent en majorité dans le secteur informel et dans l’agricole ;
  • A diplômes et niveaux égaux, certains employeurs hésitent à recruter des femmes à cause des risques d’absences plus fréquentes pour congés de maternité, de maladies d’enfants et de sollicitations sociales diverses ;
  • La qualification professionnelle est également moins importante chez les femmes.

En outre en 2020, L’analyse du rapport global de l’Institut National de Statistiques (INS) pour le PACV3 montre que dans l’ensemble, 54% (contre 57% en 2017) des femmes interrogées participent régulièrement aux activités sociales contre 46% qui ne participent pas régulièrement. Une analyse désagrégée au niveau régional montre que, dans les régions de Boké, N’Zérékoré et Mamou, plus d’une femme sur deux participent régulièrement aux activités sociales. Par ailleurs, dans les régions de Faranah et Labé, les proportions des femmes qui ont affirmé qu’elles ne participent pas régulièrement aux activités sociales sont très élevées (respectivement 67%% et 61%).

En complément à cette analyse,  la perception des femmes sur l’évolution de la prise en compte de leurs préoccupations en matière de développement local au cours des 2 dernières années a été aussi abordée et montre que dans l’ensemble, 42% (contre 33% en 2017) des femmes interrogées à ce sujet, ont déclaré qu’elles n’y a pas eu de changement par rapport à la prise en compte de leurs besoins en matière de développement local et seulement 26% (contre 18% en 2017) ne sont pas surs qu’ils puissent les prendre en compte contre 10% (contre 22% en 2017) qui ont déclaré que leurs besoins ont été facilement pris en compte.

Ces résultats montrent que la prise en compte des besoins des femmes en matière de développement local aussi bien au niveau national qu’au niveau régional est encore un sujet d’actualité.

Dans le cadre de la gestion et la résolution des conflits, alors qu’elles sont les premières victimes, les femmes en Guinée ne jouent aucun rôle officiel important dans la prévention et la gestion des crises.

Pourtant, les femmes ont, à maintes reprises, prouvé leurs capacités non seulement de prévenir les crises mais aussi celles de les gérer. Par exemple le rôle joué par les femmes de Mano River dans la résolution de la crise guinéo libérienne. Un autre exemple est celui de l’implication des femmes dans le règlement du litige frontalier entre les éleveurs Maliens et les cultivateurs guinéens à Mandiana.

3.1. Actions déjà mises en place sur le plan national

  • Mise en place d’un Comité régional de suivi des conventions pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ;
  • Déclaration du Ministre en charge des affaires sociales, de la promotion féminine et de l’enfance à la 57eme session des Nations Unies sur la Condition de la femme en Guinée
  • Installation des comités VBG dans 10 Quartiers de Conakry ;
  • Identification des centres d’accueil des VBG dont Jean Paul II et Yimbaya école
  • Mise en place au niveau des services de sécurité de l’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM)
  • Développement d’outils pour l’évaluation des besoins pour la mise en œuvre du renforcement des capacités des services de para juriste

En somme, les actions mises en place au niveau national sont minimes et l’absence de dispositif de prise en charge à la base et la presque inexistence d’une stratégie globale définissant les rôles et responsabilités des parties prenantes (depuis le quartier jusqu’au niveau des juridictions compétentes en passant par la sécurité et les établissements de soins), apparaissent comme des insuffisances auxquelles il faut remédier.

D’où la nécessité de mener ce renforcement institutionnel au sein de l’ANAFIC, dans le cadre du PAGL2, afin de.

  • (i) mettre en œuvre les activités liées à l’inclusion des femmes aux activités du projet ;
  • (ii) assurer le suivi et la mise en œuvre du plan EAS/HS ;

(iii) fournir des informations sur la situation des VBG au niveau des zones d’intervention des fonds nationaux, pour alimenter les outils d’Engagement Citoyen.

  1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA MISSION

Les présents termes de référence (TDR) sont élaborés pour servir au recrutement d’un(e) Spécialiste en genre avec expertise sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) Exploitation Abus Sexuels (EAS/HS) et Harcèlement Sexuel (HS), chargé(e) d’appuyer l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) dans la prévention, l’atténuation et des réponses à ces risques dans le cadre de la mise en œuvre du second Projet d’Appui à la Gouvernance Locale (PAGL2).

Dans un contexte où une pluralité de défis reste d’actualités en matière d’égalité de genre, l’approche méthodologique du PAGL2 s’articule autour d’un renforcement stratégique de la position des femmes présentes dans les comités locaux et un renforcement de capacité des acteurs locaux en matière de Genre, d’Inclusion Sociale et de VBG-HS/EAS.

C’est pourquoi dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, il est envisagé le recrutement d’un(e) Spécialiste Genre avec expertise en VBG.

4.1. Objectifs de la mission

L’objectif général de ce poste consiste à mettre en œuvre les activités liées à l’inclusion des femmes aux activités du projet et assurer le suivi et la mise en œuvre du plan EAS/HS ;

Les objectifs spécifiques du mandat du/de la Spécialiste en VBG sont les suivants :

  1. En relation avec la Spécialiste en Sauvegarde Sociale (SSS), aider l’ANAFIC à identifier les risques de VBG/EAS/HS liés à la mise en œuvre du projet et à élaborer les stratégies d’atténuation des risques à travers l’intégration des risques et des mesures d’atténuation y afférentes dans les instruments de sauvegardes environnementale et sociale pour les sous-projets notamment l’EIES, le PGES et le PGES-C, les appels d’offre, les contrats des entreprises et les codes de conduite ;
  2. En relation avec la SSS, suivre la mise en couvre des activités relatives à l’inclusion et la participation des femmes dans les activités du projet ;
  3. Appuyer le projet dans la mise en œuvre et la coordination des activités de prévention et réponse ainsi que d’atténuation des risques, en supervisant les contrats des prestataires et les prestations des consultants spécialistes en VBG ;
  4. Assurer, en collaboration avec la SSSS, la mise en œuvre éthique et appropriée du MGR, en collaborant avec les Comités locaux de Gestion des Réclamations (CGR), les Agents Régionaux de Suivi (ARS), et le Responsable des Politiques de Sauvegarde Environnementale et Sociale (RPSES) ;
  5. Appuyer en relation avec le Spécialiste en Sauvegardes Environnementales (SSE) et la SSS, l’ANAFIC dans le suivi et l’évaluation des activités liées à la prévention, la réponse, et l’atténuation des risques de VBG, en assurant le suivi éthique des indicateurs divers liés aux activités de prévention et réponse et au fonctionnement du MGR, en faisant l’analyse des différentes activités par rapport aux écarts dans la performance et aux ajustements à faire et en contribuant aux rapports périodiques et au plan d’action du Projet.
  6. Assurer la coordination et l’harmonisation de l’approche concernant la prévention et la réponse aux VBG/EAS/HS au niveau des acteurs du Projet.
  7. Suivre et mettre en œuvre le plan d’EAS-HS.

4.2. Mandat et taches du (de la) Spécialiste en VBG

Sous l’autorité du directe du Responsable de la Politique de Sauvegarde Environnementale et Sociale et sous la coordination du Directeur Général de l’ANAFIC, le (la) Spécialiste en VBG veillera à la prise en compte des questions relatives aux risques de VBG dans la mise en œuvre de toutes les activités financées par le PAGL2 et les deux autres fonds nationaux de développement local (FNDL et FODEL).

Les tâches spécifiques du (de la) Spécialiste en VBG au sein de l’ANAFIC se résument comme suit :

Identification des risques de VBG/EAS/HS et la conception des stratégies d’atténuation de ces risques pour le projet :

  • Contribuer à l’élaboration des éléments VBG relatifs aux termes de référence pour la préparation des documents de sauvegardes environnementale et sociale restants et assurer l’intégration et la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG/EAS/HS telles que prévues par ces documents.
  • Contribuer au suivi des risques de VBG prévus dans les instruments de sauvegarde environnementale et sociale (PEES, PMPP, CGES et PGMO) réalisés pendant la phase préparatoire du projet ;
  • Contribuer au suivi et à la validation des éléments VBG du futur Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) qui sera préparé par l’ANAFIC.

Mise en œuvre et coordination des activités de prévention et réponse, ainsi que d’atténuation des risques :

  • Contribuer à l’intégration des clauses spécifiques aux VBG dans les Dossiers d’Appels d’Offres (DAO) et/ou les Dossiers de Demande de Cotation (DC), ainsi que dans les contrats des entreprises, dans les termes de référence et dans les codes de conduite des prestataires (entreprises, consultants missions de contrôle, etc.) ; et
  • Contribuer à l’évaluation des dossiers de cotation des prestataires afin de veiller à ce que l’efficacité du plan d’atténuation des risques de VBG du contractant soit prise en compte.
  • Contribuer à l’élaboration des termes de référence pour le recrutement des consultants ou ONG spécialistes en matière de VBG qui peuvent être engagés pour appuyer la mise en œuvre des activités de prévention et réponse aux VBG, y compris les mesures d’atténuation des risques, à l’attention des communautés affectées par le projet et du personnel de l’ANAFIC et des divers chantiers des travaux ouverts dans les zones d’intervention du projet ;
  • Superviser l’ensemble des prestations de ces consultants spécialistes, ce qui pourraient comprendre l’élaboration et la validation des cartographies des services de qualité, les consultations communautaires, les formations des parties prenantes, les campagnes de sensibilisation, et le suivi de proximité des partenaires et du personnel du projet ; et
  • Appuyer la mise en œuvre du mécanisme de gestion des Réclamations en ce qui concerne les questions liées aux VBG, le protocole de réponses aux cas de VBG, pour faire en sorte que les personnes ayant vécu un incident de VBG reçoivent une assistance médicale, psychosociale et juridique conforme aux besoins de chacun(e), sous réserve du consentement du/de la victime et, tout en respectant son droit à la confidentialité et sécurité (ceci comprendra un suivi régulier sur le terrain pour vérifier le bon fonctionnement du MGR, les pistes d’entrée appropriées, et la qualité des services dans le circuit de référencement) ; et
  • Assurer le respect des principes directeurs concernant la confidentialité de la victime et ses données personnelles et la sécurité dans la collecte, le stockage, et le partage éthiques des données liées aux plaintes de VBG
  • Collaborer avec l’ensemble des travailleurs de l’ANAFIC, notamment les deux Experts en mesures de sauvegardes environnementale et sociale (RPSES et SGIS, dans le cadre de leurs activités ;
  • Participer aux réunions périodiques de coordination du projet ainsi que les missions de suivi sur le terrain
  • Informer et faire participer, le cas échéant, les structures gouvernementales au niveau des zones d’intervention sur les activités et mesures d’atténuation des risques de VBG menées dans le cadre du Projet.

Suivi et évaluation

  • Mettre en place le plan de suivi et évaluation des activités relatives à la prévention et la gestion des cas de VBG, en coordination et avec l’appui du service suivi et évaluation de l’ANAFIC assorti des indicateurs de résultats et leurs valeurs cibles ;
  • Appuyer le suivi des indicateurs relatifs au fonctionnement du MGR, notamment concernant le rapportage et le suivi des plaintes de VBG liées aux activités financées ;
  • Documenter les bonnes pratiques ou histoires de succès vécues suite à la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG tout en respectant la confidentialité des survivantes ;
  • En collaborations avec les antennes régionales de l’ANAFIC (ARA), remonter les données relatives aux VBG et à la participation des femmes du niveau communal vers le niveau central ;
  • Évaluer les activités du projet pour apprécier l’adéquation avec les exigences nationales et celles de la Banque mondiale en matière de prévention et gestion des cas de VBG
  • Analyser et expliquer les écarts entre les réalisations et les prévisions et formuler toute recommandation appropriée pour améliorer les performances en matière de prévention et gestion des cas de VBG ;
  • Proposer des ajustements au programme d’activités de prévention et gestion des cas de VBG et les mesures appropriées pour assurer leur bonne exécution ;
  • En relation avec les centres régionaux de formation, introduire des modules liés à la prévention et la gestion des cas de VBG-HS/EAS ; Rédiger les rapports périodiques (trimestriels, semestriels et annuels) contenant l’évolution de la mise en œuvre des mesures d’atténuation des risques de VBG du projet et des prestations des entreprises et des consultants d’appui. Participer à des missions trimestrielles d’appui et de visite de terrain.

QUALIFICATIONS REQUISES ET EXPERIENCES DU/DE LA CANDIDAT(E)

Le/la candidat(e) doit être :

  • Être de nationalité Guinéenne ;
  • Titulaire d’un Diplôme de Bac+4 au moins dans le domaine des Sciences Sociales, Sciences Humaines (sociologie, anthropologie sociale, philosophie), Droit en gestion des projets, ou toute autre discipline similaire ;
  • Au moins cinq (5) ans d’expérience professionnelle globale dans la supervision ou la conduite des activités de prévention et lutte contre les VBG, EAS/HS, de sensibilisation sur les droits des femmes et l’égalité de sexe dans des projets/programmes ou autres structures de développement ;
  • Au moins trois (3) ans d’expérience à poste similaire dans un projet/programme financé par les Bailleurs de fonds notamment la Banque mondiale, BAD, l’AFD etc.
  • Avoir une expérience attestée dans la promotion du genre dans le secteur du développement local serait un atout ;
  • Avoir de bonnes connaissances des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale ;
  • Avoir des compétences sur l’intégration du genre ;
  • Avoir à une expérience opérationnelle dans la mise en œuvre de projet d’autonomisation des femmes/ participation des femmes dans le développement local et dans le gouvernement local ;
  • Avoir une bonne connaissance de la législation nationale guinéenne en matière de VBG, EAS/HS ;
  • Avoir une capacité à collaborer avec une diversité de parties prenantes ;
  • Avoir une bonne expérience des méthodes de collecte et d’analyse des données sur les VBG ;
  • Avoir une excellente maîtrise du français et une bonne capacité de rédaction des rapports;
  • La connaissance d’une langue additionnelle (anglais) serait un atout ; et
  • Une bonne maîtrise des outils informatiques (traitement de textes, tableurs, Internet et Intranet, etc.).
  • Avoir une capacité à travailler de manière autonome et à assumer la responsabilité de ses tâches.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées de manière générale.

DUREE DU CONTRAT ET LIEU DE TRAVAIL

Le contrat aura une durée initiale d’un (1) an renouvelable à temps plein avec une période d’essai de 6 mois. Le/la spécialiste sera recruté(e) pour la durée du projet ; toutefois, la poursuite de son contrat de travail d’une année d’activité à l’autre, est subordonnée à l’évaluation annuelle satisfaisante de ses performances, faite par le Directeur de l’ANAFIC, Coordonnateur du projet et après avis favorable de la Banque mondiale.

Le lieu de travail sera à Conakry à la Direction générale de l’ANAFIC avec des déplacements pour les missions à l’intérieur du pays.

VII. PROCEDURE ET METHODE DE SELECTION

Un candidat sera sélectionné suivant la méthode de sélection des Consultants individuels en accord avec les procédures définies aux paragraphes 7.32 à 7.38 du Règlement de Passation des Marches de la Banque mondiale pour les Emprunteurs sollicitant le Financement d’un Projet d’Investissement (FPI), édition novembre 2020.

 VIII. DOSSIER À FOURNIR

Le dossier de candidature devra comporter les pièces ci-après :

  • Une lettre de manifestation d’intérêt à adresser à Monsieur le Directeur Général de l’ANAFIC ;
  • Un curriculum vitae détaillé, récent et certifié sincère par le candidat
  • Une copie du diplôme, une copie des contrats et attestations ou tout autre document attestant les qualifications et expériences acquises par le/la candidat(e)
  • Les références des emplois antérieurs et les coordonnés des anciens employeurs

DEPOT DES CANDIDATURES

Les candidatures sont à adresser à Monsieur le Directeur Général de l’ANAFIC, sous pli fermé au plus tard le jeudi, le 10 août 2023 à 10 heures 30mn à l’adresse mentionnée ci-dessous et aux heures suivantes.

DIRECTION GENERALE DE L’AGENCE NATIONALE DE FINANCEMENT DES COLLECTIVITES LOCALES (ANAFIC)

Sise au Quartier Ratoma à l’entrée de Mariador Palace-Conakry

Tél : 629 00 85 29/629 00 85 49/629 00 85 30

Du lundi au jeudi : de 9 heures à 16 heures 30 minutes

Le vendredi : de 9 heures à 13 heures.

Courriel :mnabe@anafic.org.gn copies à  direction@anafic.org.gn; nabelamoussa82@gmail.com ;smtoure@anafic.org.gn ;

Avec uniquement la mention « RECRUTEMENT SPECIALISTE GENRE AVEC EXPERTISE VBG A L’ANAFIC » 

Conakry, le 13 juillet 2023

Le Directeur Général 

Sékou Mawa TOURE

RioTinto recrute un(e) Hydrogéologue Minier

Posez votre candidature dès aujourd’hui : CV + lettre de motivation dans les boites aux lettres de Simfer à Beyla ou en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://riotinto.csod.com/ux/ats/careersite/6/home/requisition/87564?c=riotinto
Les candidatures féminines sont vivement encouragées.
Date limite de dépôt des candidatures : Mercredi, le 27 juillet 2023.

Expertise France recrute un.e Chargé.e Subventions-finances

Vous pouvez envoyer votre dossier de candidature comprenant un cv et une lettre de motivation à travers le lien ci-après https://expertise-france.gestmax.fr/9712/1/charge-e-
subventions-finances-h-f/fr_FR au plus tard le 3/08/2023.

NB : Veuillez noter que seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s.

RioTinto recrute Un(e) Conseiller(ère) EDM (Employee Data Management), Paie

Posez votre candidature dès aujourd’hui : CV + lettre de motivation dans les boites aux lettres Simfer à Beyla ou en suivant le lien ci-dessous : https://riotinto.csod.com/ux/ats/careersite/6/home/requisition/87055?c=riotinto

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Date limite de dépôt des candidatures : mercredi 26 juillet 2023.